Maison individuelle

A la sortie d’une petite ville, dans une campagne de moyenne montagne ouverte sur de vastes espaces, voici le bois qui entre en scène, qui crée l’événement.

Le décor : à l’horizon, les sucs phonolitiques de l’Yssingelais que la maison embrasse, dans leur nature minérale sauvage et la douceur apprivoisée de leurs courbes pastel. Puis ces étendues sylvopastorales, où la forêt, devenue familière, structure le paysage.

La scène : un plateau-terrase cossu et précieux, aux lignes strictes et rassurantes, au dessin cadencé et harmonieux, véritable objet d’art sur lequel est disposé l’édifice.

Le spectacle : une construction aussi étincelante qu’elle est sobre, aussi marquante que discrète, dans sa volumétrie aux lignes classiques et ses façades savamment ciselées, dans son unité de lames de bois aux teintes chaleureuses et sa toiture en tuiles de terre cuite ardoisée. Une architecture évidente en tout cas, limpide, qui s’impose dans cet environnement ouvert sur une nature faite de bois et de pierre volcanique grise.

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